• Quand on met en avant à longueur d'interviews et de reportages pseudo-paparazzés sa mouf (meuf-pouf) qui, à part tousser ses restes de clopes dans un micro et enrichir son chirurgien, a plutôt tendance à en branler pas une (ou passe beaucoup de temps à en branler, question de point de vue), on évite de faire un discours à rallonge sur le "vrai travail" et l'assistanat. Parce qu'en matière d'assistés, les plus insupportables restent les héritiers pétés de thunes.


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  • Depuis un peu plus d’un mois, je survis au sein d’un milieu particulièrement hostile. Un bureau… de FILLES.

    A côté de ce que je dois subir, Man Vs Wild c’est la colonie des petits oursons à Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmite (pour les 3-7 ans, possibilité de stage « Découverte du terroir en s’amusant »).

    Je ne comprends pas exactement ce qu’il se passe quand quatre vagins partagent 10 m², mais ce qui est sûr, c’est que des esprits maléfiques viennent pimenter l’affaire.

    En guise de participantes, nous avons :

    - La consultante qui parle beaucoup (trop). Il ne m’a pas fallu une heure pour apprendre, ébahie, le nom de ses chats, le nombre d’amants de sa mère, l’âge auquel elle a compris que le monde des adultes était un sacré monde de putes, la plus-value de la vente de son appartement, le casier judiciaire de toute sa famille et la couleur de sa petite culotte préférée (vous pensez que je suis en train d’exagérer ? Si seulement …).

    - La consultante bobo(ring) qui bouffent des graines de tournesol et boit une eau « détoxifiante » qui ressemble à s’y méprendre à de l’urine dans laquelle on aurait fait macérer des grumeaux de goudron. N’étant pas à un paradoxe près, elle aime à siroter quelques litres de bière blonde après une journée bien remplie (c’est à cette occasion qu’elle révèle sa nature de fille drôle) (ouf).

    - Reste la stagiaire. LA stagiaire. Une petite bombe de 23 ans qui bouffe comme quatre (entrée, plat, dessert et re-dessert, avec en bonus deux kit kat pour son 4 heures) mais doit sûrement être le produit d’un savant fou ayant fusionné les gènes de Brigitte Bardot  et de Charlize Theron. Et en plus, elle est sympa (connasse).

    Enfin, ajoutez môa, une nana à l’humour acérée, traqueuse de lapsus et spécialiste de formules telles que « lui, il est aussi petit d’esprit que de taille » (oui, voilà, c’est ça, une langue de pute) et vous obtenez tous les ingrédients pour des séances de piaillements à la tonalité suraiguë tout simplement insupportable.

    Bref, une fine équipe. En ce moment, on parle pas mal de politique ou de cul (voire de politique et de cul). J’aime bien, notamment parce que sans en dévoiler trop soi-même, on peut récupérer plein d’infos dans ce type de conversations qui rendent les gens redevables à vie (je pourrais faire d’abominables chantages à la consultante qui parle beaucoup (trop)). Le problème, c’est qu’elles aiment aborder d’autres sujets : leurs animaux (ennuyeux), leurs mecs (répétitif), leurs petits problèmes de filles (crade, surtout pendant le déjeuner).

    En même temps, quand mon collègue masculin installé dans le bureau d’en face est venu me parler tout à l’heure de l’opportunité démentielle d’être consultant en 2012 au niveau de sa carrière, je me suis dit que les chats, c’était finalement pas si mal comme sujet de conversation.


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  • Oui, bon, je sais. Mais à part "Na", je vois pas d'autre excuse à fournir.


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  • C'est en éprouvant un sentiment de culpabilité indicible lors d'une pause de quelques secondes (je me suis outrageusement permise de regarder la pluie tomber sur les vitres de mon bureau) que l'expression "équipe sous-dimensionnée" a soudain pris tout son sens.


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  • En cas d'attaque verbale indirecte de votre supérieur (ex : "Pff... Je vais devoir travailler ce week-end", "Y'a cette réunion ce soir qui me gonfle, là", "J'ai faim, mais j'ai pas le temps d'aller me chercher à manger..."), il est impératif de faire appel à votre volonté, de garder votre calme et de NE PAS BOUGER UN CIL. Le plus important est de ne pas prononcer la formule maléfique "J'peux t'aider ?", même si la pression métapsychique de l'ennemi vous semble insoutenable. 

    S'il ne détecte aucun mouvement, l'agresseur oubliera jusqu'à votre présence dans 85% des cas.

    Pour ce qui est des cas restants...

    Je vous souhaite bonne chance. Votre survie sociale en dépend.


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