• Quand on met en avant à longueur d'interviews et de reportages pseudo-paparazzés sa mouf (meuf-pouf) qui, à part tousser ses restes de clopes dans un micro et enrichir son chirurgien, a plutôt tendance à en branler pas une (ou passe beaucoup de temps à en branler, question de point de vue), on évite de faire un discours à rallonge sur le "vrai travail" et l'assistanat. Parce qu'en matière d'assistés, les plus insupportables restent les héritiers pétés de thunes.


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  • C'est en éprouvant un sentiment de culpabilité indicible lors d'une pause de quelques secondes (je me suis outrageusement permise de regarder la pluie tomber sur les vitres de mon bureau) que l'expression "équipe sous-dimensionnée" a soudain pris tout son sens.


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  • Je viens de passer une heure très productive à fêter les rois dans la boîte de mon client, laquelle avait mis les petits plats dans les grands pour l'occasion (j'aime pas la frangipane et boire du champagne équivaut pour moi à une promesse de suicide social immédiat (vomi), autant dire que je suis passée pour la rabat-joie de service avec mes "non, merci"). Alors que je tenais la jambe de mon manager et jouais à merveille mon rôle de gentille potiche lors d'une opération de séduction massive de la big boss du big boss du boss de mon client (bref, une espèce de super-méga-top-big boss), cette dernière s'est tournée vers moi et m'a dit dans un grand sourire : "Au fait, bonjour Odile, comment allez-vous ?".

    Je crois que je n'avais pas été aussi émue depuis 2001, lorsque Séb', le beau gosse de la 2nde B, m'avait lancé d'un air super cool : "Au fait, c'est bien Odile ton nom ?".


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  • J'apprends au détour d'une conversation que mon mini-boss du moment, qui se drogue aux journées de travail à rallonge (mes allusions au fait d'aller chopper de la bonnasse n'ont visiblement pas encore trouvé leur audience), est parti hier soir à 21h30. Or :

    - Nous sommes censés déguerpir à 20h maximum.  
    - C'est l'homme de ménage qui ferme les locaux lorsqu'il a terminé son travail.

    Un peu étonnée, je lui demande quelques précisions. Réponse :

    "Non, mais il m'a dit que ça le dérangeait pas du tout que je reste plus longtemps et en attendant que je sorte, il a lu son journal dans un coin"

    Mmh... Lire son journal sur un coin de bureau de 20h à 21h30, attendre patiemment pour aller attraper un RER, rentrer chez soi une heure et demi plus tard...

    Je me demande : quel est le moment optimal pour défoncer la face de son supérieur hiérarchique ?


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  • Aujourd'hui, j'ai accueilli un nouveau consultant chez mon client actuel :

    - Salut Sébastien, tu vas bien ?
    - Euh oui... Excuse-moi, t'es qui ?
    - Bah, Odile... On a bossé ensemble sur une propale...
    - Ah ? Ok, bah je me souviens pas de toi.

    C'était il y a tout juste un mois. Pauvre tache. 


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